En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le château est momentanément fermé. À bientôt !.         

Un symbole du pouvoir âprement disputé

Mauzun entre dans la grande histoire quand, à partir du 13ème siècle, il passe des mains des comtes d’Auvergne, alliés des rois d’Angleterre, à celles des évêques de Clermont, fidèles aux rois de France. Il sera, pendant quatre siècles, un symbole du pouvoir en Auvergne et, à ce titre, âprement disputé à chaque période de trouble, jusqu’à ce que l’établissement de la monarchie absolue le rende inutile à la fin du 17ème siècle.

Intérieur des ruines du Château de Mauzun vers 1850 par Jean-Baptiste Louis Hubert

L’intérieur des ruines du château
de Mauzun, vers 1850, par
Jean-Baptiste Louis Hubert.

© BNF

Mauzun représenté avec sa triple enceinte sur la carte de Simeoni (1560)

Sur la carte de
Simeoni (1560),
Mauzun (“Mosun”)
est représenté avec
sa triple enceinte.

© Bibiothèque
municipale de
Clermont-Ferrand

Le roi Philippe Auguste profite d’une dissension familiale pour annexer l’Auvergne

L’origine de Mauzun remonte à l’époque celtique. Il y eut un oppidum gaulois, puis un castellum romain. Durant le haut moyen âge, les comtes d’Auvergne en avaient fait un poste-clef de la protection du Livradois contre les invasions normandes. En 1209, la dernière héritière de la châtellenie légua le château à son oncle Robert de la Tour, évêque de Clermont, au grand dam de son autre oncle, Guy II, comte d’Auvergne, qui entra en guerre contre son frère. Robert en appela au roi. En 1210, Philippe Auguste envahit l’Auvergne, rétablit l’évêque dans ses possessions et ne laissa à Guy II qu’un modeste territoire. Le fils du comte ayant repris la lutte, l’évêque Hugues de la Tour du Pin obtint l’aide du roi pour renforcer les défenses de Mauzun. Et comme il fallait marquer les esprits, on se décida pour une reconstruction à neuf, sur le modèle des grandes forteresses royales.

Qui tenait Mauzun commandait l’Auvergne

En 1370, le château tomba aux mains des Anglais. Toute la contrée subit les affres de l’occupation. Il fut reconquis en 1385 lors d’une campagne menée par le duc de Bourbon et financée par les Etats d’Auvergne. Suivit une très longue période de paix durant laquelle le logis fut embelli par les évêques Jacques d’Amboise et Thomas du Prat. Lors des guerres de religion, la forteresse de Mauzun fut encore âprement disputée : en 1589, les Huguenots s’en emparèrent tout d’abord, puis les Ligueurs. L’année suivante, la Ligue est vaincue et le château restitué à l’évêque. Au 17ème siècle, Joachim d’Estaing restaura la forteresse et renforça la garnison. En 1632, les troupes de Gaston d’Orléans, chef de la révolte des Grands, prirent Tournoël et attaquèrent Mauzun, où elles furent mises en déroute. Le château venait de connaître son dernier siège.

Déchéance et abandon

En 1732, l’évêque Jean-Baptiste Massillon obtint du roi la permission de «faire abattre et démolir le dit château de Mozun» qu’il ne pouvait plus entretenir. Faute de moyens, cette démolition n’eut pas lieu et le château servit encore de prison. A la Révolution, la forteresse, propriété de l’Eglise, est vendue comme bien national ; elle est acquise par un groupe de onze citoyens, à charge pour eux de «démolir ce signe de la féodalité». Découragés par l’énormité du chantier, ils se contentèrent d’extraire les plus belles pierres et livrèrent les pentes à la culture et au pâturage. Au cours du 20ème siècle, le faire-valoir agricole fut abandonné et les dégradations s’accentuèrent, sous l’effet du pillage et des intempéries. En 1970, les ruines du château de Mauzun sont classées monument historique. Une association de sauvegarde est localement constituée, mais elle est dissoute en 1998. En 2001, la forteresse de Mauzun est rachetée par la famille Charrier ; elle est, depuis lors, ouverte au public et progressivement consolidée.

L'Auvergne pittoresque, le Château de Mauzun vers 1900

Le château de Mauzun vers 1900.

réalisation : efil.fr